la baie des anges affiche

La baie des anges (VF)

Date et heure de projection : 8 mars 2026 à 16h30
Réalisateur : Jacques Demy
Année de sortie : 1963
Pays : France

Description

Un dimanche avec : Le cinéma de jeanne Moreau : Séances animées par Jean Noël Grando, historien du cinéma

Réalisation : Jacques Demy -France 1963 – Noir et blanc -1 H 30
Scénario et dialogues : Jacques Demy
Interprétation : Jeanne Moreau, Claude Mann, Henri Nassiet, Nicole Chollet, André Certes
Photographie : Jean Rabier
Montage : Anne – Marie Cotret
Décors : Bernard Evein
Musique : Michel Legrand

Jean Fournier, modeste employé de banque, est initié au jeu par son collègue Caron. Favorisé par la chance, il part pour Nice contre l’avis de son père. Il rencontre dans ce sanctuaire sa reine, une certaine Jackie dont il tombe immédiatement amoureux. Jackie n’est pas insensible au charme de Jean mais les ailes de leurs amours vont se brûler à la passion du jeu.

La Baie des Anges est certainement l’œuvre la plus discrète parmi les premiers longs métrages de Demy. Elle est réalisée entre Lola, qui révéla le cinéaste avec un style nouveau et une musicalité que l’on retrouvera tout au long de ses films, et Les Parapluies de Cherbourg qui éblouit entre autres par ses couleurs flamboyantes et ses chansons ininterrompues. Ces deux films célèbres ont certainement estompé le souvenir de la beauté et de la simplicité de La Baie des Anges.
Jacques Demy a totalement métamorphosé l’actrice Jeanne Moreau. Elle s’exprime avec un débit très rapide, bafouille, virevolte, tout en agitant avec beaucoup de grâce une incroyable chevelure blond platine. La restauration du film en 2014 nous donne l’occasion de redécouvrir les qualités et la singularité d’une œuvre inspirée à la fois par la sobriété des films de Robert Bresson et par la confusion des sentiments, le hasard des rencontres amoureuses des films de Max Ophuls.

« J’ai voulu démonter et démontrer le mécanisme d’une passion. Cela pouvait être aussi bien l’alcool que la drogue, par exemple. Ce n’était pas le jeu en soi. » Jacques Demy