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LE JOUR SE LEVE
LE JOUR SE LEVE
Marcel CARNÉ - FRANCE - 1939 - N&B, 95mn
Sc : Jacques VIOT et Jacques PREVERT
Ph : Curt COURANT
Mus : Maurice JAUBERT
Décors : Alexandre TRAUNER
Int : Jean GABIN, Jules BERRY, ARLETTY, Jacqueline LAURENT, Jacques BAUMER, Bernard BLIER, Mady BERRY, René GENIN...


Oscar du Meilleur Film étranger, Hollywood, 1988
Un immeuble tout en hauteur, sur une place banale de la banlieue parisienne.
Dans une chambre sous les toits, deux hommes se querellent, un coup de feu éclate. François, ouvrier dans une entreprise de peinture, vient de tuer Valentin, un ignob1e dresseur de chiens. La Police cerne l’immeuble. Allongé sur son lit François se souvient (de Françoise, de Clara et de ...), jusqu’à l’acte tragique final, tandis que, dehors, le jour se lève.
La construction du récit (dont les habiles retours en arrière sont soulignés par les leitmotive musicaux de Maurice Jaubert), l’atmosphère envoûtante de cette nuit de tragédie, dans un décor étonnant d’A. Trauner éclairé de la lumière crépusculaire de C. Courant, les dialogues percutants de J. Prévert, l’utilisation symbolique des objets et surtout, le jeu - phénoménal - des quatre acteurs principaux magistralement dirigés par M. Carné, font du filme l'ultime chef-d’oeuvre de l’école du "Réalisme poétique" d’avant-guerre.
M.T.
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