Troisième film de Radu Mihaileanu, après Train de vie puis l'admirable
Va, vis et deviens, Le concert confirme que le cinéaste aime les histoires
riches en péripéties et en sentiments, qui flirtent avec la fable et stigmatisent les dérives
de la GRANDE HISTOIRE.
A l'époque de Brejnev, Andréi Filipov était le plus grand chef d'orchestre d'Union
Soviétique et dirigeait le célèbre orchestre du Bolchoï. Mais après avoir refusé
de se séparer de ses musiciens juifs, il a été licencié en pleine gloire. Trente ans plus tard,
il travaille toujours au Bolchoï... mais comme homme de ménage. Un soir où il est resté très
tard pour astiquer le bureau du maître des lieux, il tombe sur un fax adressé au directeur...
Le réalisateur impose un rythme enlevé et passe avec fluidité du rire aux larmes. Il
tient sa barque avec fermeté et nous conduit à cette formidable séquence finale superbement filmée
et interprêtée avec une rare intensité. C'est l'un des plus beaux moments de cinéma de l'année
2009.
Excellent divertissement !!!