
Les contes d’Hoffmann (VOST)
Description
Révisons nos classiques
Réalisation : Michael Powell et Emeric Pressburger – GB 1951 – Couleurs -2 h 13
D’après l’œuvre de Jules Barbier et de l’œuvre de Jacques Offenbach
Scénario et dialogues : Michael Powell et Emeric Pressburger
Interprétation : Robert Helpmann, Moira Shearer, Ludmilla Tcherina, Robert Rounseville, Leonide Massine
Photographie : Christopher Challis
Montage : Reginald Mills
Décors : Hein Heckroth
Musique : Jules Barbier et Jacques Offenbach
Dans un cabaret, assis à une table en attendant Stella, la jeune ballerine qu’il aime, Hoffmann raconte à ses amis ses malheureuses amours passées. Il aima trois femmes : Olympia, Giulietta et Antonia. Olympia était une ravissante poupée animée par l’artisan magicien Coppelius, qui détruisit son œuvre par cupidité. A Venise, Hoffmann fit la connaissance de Giulietta, une courtisane qui voulait lui ravir son âme. Il aima enfin Antonia, qui était tuberculeuse et qui mourut d’avoir trop chanté. En fait, ces trois femmes n’étaient que les trois facettes d’un même être : l’Éternel Féminin, la femme que tout homme recherche.
Les Contes d’Hoffmann vient conclure le cycle « opératique » de Michael Powell et Emeric Pressburger entamé avec Le Narcisse noir (1947) et poursuivi dans Les Chaussons rouges (1948) tous deux programmés par le ciné-club il y a quelques années et qui avaient suscité l’enthousiasme de son public.
Il vous proposé de redécouvrir une version légèrement raccourcie de l’opéra inachevé d’Offenbach est une œuvre visuellement exceptionnelle par ses couleurs bariolées et ses splendides décors. Les danseuses étoiles Moira Shearer et Ludmila Tcherina font des apparitions successives remarquables.
Ce triomphe artistique et émotionnel récompensé par le Prix spécial du Jury à Cannes 1951, et nommé aux Oscars pour les décors et les costumes en 1952 signe sans doute le dernier vrai grand chef-d’œuvre du talentueux duo Powell et Pressburger.